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  L'Essaimage
Si l'apiculteur pouvait changer l'un des comportements de nos abeilles domestiques, il choisirait probablement celui de l'essaimage. Bien sûr, ce mode de multiplication par division naturelle présente un avantage pour l'environnement : les abeilles se répandent ici et là et colonisent le territoire. Mais sur ce point, dans notre monde moderne fait d'échanges et de commerce, les apiculteurs s'en occupent eux-mêmes. L'objectif est donc déjà atteint et l'essaimage devient alors inutile à leurs yeux, voire pénalisant. Aussi, se lamentent-ils de voir leurs ruches essaimer avec, comme conséquence fatale, une baisse de production en miel. Mais puisque la nature a voulu que nos abeilles se multiplient ainsi et que nous n'y pouvons pas grand chose. Acceptons ce fait et comprenons le bien pour mieux l'anticiper. Ensemble, voyons comment cela se traduit dans la ruche essaimeuse. Quel est son devenir et enfin, suivons l'essaim, colonie future.

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FACTEURS FAVORISANT L'ESSAIMAGE


Ils sont certainement plus nombreux que ceux que nous citerons avec certaines interactions que nous connaissons et d'autres que nous ignorons. Dans une ruche qui se prépare à essaimer, nous observons ou constatons :
Que ce sont les reines âgées qui essaiment le plus souvent. Peut-être, la cause réside-t-elle dans la diminution de la quantité émise de ''substances royales'' inhibitrices de cellules royales ? A contrario, j'ai observé l'essaimage d'une reine de moins d'un an. Enruché, son essaim a conservé sa reine encore au moins 2 ans sans renouveler son expérience d'essaimage. Quel lecteur pourrait nous renseigner ?
Une surpopulation d'abeilles engendrant la congestion de la colonie, les ouvrières ''messagères'' ne transportent plus ou difficilement ''les substances royales''.
Une barbe sur le devant d'une ruche annonce bien souvent l'essaimage.
Une "classe" de jeunes ouvrières dont les nourrices plus importantes qu'à l'habitude, cela n'est pas surprenant : l'essaim qui part construire sa vie ailleurs a besoin de jeunes abeilles, au meilleur potentiel de longévité pour assurer un élevage futur dont les naissances n'interviendront pas avant 21 jours.
Une restriction de la surface destinée à l'élevage de couvain dont la cause peut être soit une ponte prolifique, soit des rentrées de nectar importantes, soit la conjugaison des deux. Le mois de Mai correspond bien à une période de floraison abondante.
Le facteur génétique : certaines de nos 4 races d'abeilles européennes ont tendance à essaimer plus ou moins.

punaise.gif (183 octets)LA SOUCHE : LES PRÉPARATIFS DE L'ESSAIMAGE

Dès que la colonie a pris la décision d'essaimer, nous pouvons constater, dans la ruche et sur la planche de vol, un certain nombre de signes, annonciateurs de l'événement.

Dans la ruche

la construction de cellules royales, sorte de doigts de gant, dans lesquelles la reine pond des œufs fécondés, tout à fait standards. Seul le nourrissement exclusif à la gelée royale fera que les larves issues de ces œufs deviendront reines. Par contre, tout élevage royal ne signifie pas essaimage, notamment quand les cellules royales sont issues des cellules d'ouvrières agrandies. Il se peut qu'à la suite d'un élevage royal, la vieille reine au faible pouvoir d'inhibition soit éliminée et remplacée sans qu'il y ait essaimage : c'est ce qu'on appelle la ''supersédure'' qui s'observe aussi bien pendant la période d'essaimage que plus tard.
Il est possible que les grandes colonies soient susceptibles de choisir ce mode de remplacement de leur reine, âgée et défectueuse.
Il arrive également que la jeune reine fécondée, tolère sa mère pendant quelques temps encore, pourquoi ? La cohabitation n'est pas de règle dans le monde des abeilles.
Une réduction d'activité alors que la colonie est débordante d'ouvrières.
Une réduction de ponte même issue d'une reine prolifique.

Sur la planche de vol

un rassemblement d'ouvrière immobiles, soit sous la planche de vol, soit sur la face avant de la ruche : elles 
forment comme une barbe qui peut disparaître le soir pour se reconstituer le lendemain. Toutefois, ce signal bien visible peut indiquer encore que la ruche a besoin d'être agrandie, sans que le processus d'essaimage soit engagé. Dans ce cas, la pose d'une hausse supprime l'alerte.
Une réduction d'activité alors que la colonie était très active les jours précédents.

punaise.gif (183 octets)LA SOUCHE : L'ESSAIMAGE

Le premier essaim sortant est appelé primaire.

Il emmène avec lui la vieille reine. La souche devient temporairement orpheline, mais les naissances de jeunes reines ne vont pas tarder. Généralement, la première née s'empresse de tuer ses sœurs et devient reine à son tour. Il lui faudra attendre encore 5 à 6 jours pour qu'elle atteigne sa maturité sexuelle et pratique son vol nuptial. Un bon accouplement nécessite des conditions climatiques convenables : température supérieure à 20°, beau temps, éventuellement une légère couverture nuageuse, un vent n'excédant pas 30 km/h, et, plus souvent, une plage horaire entre 14 et 16 heures.

Si ces conditions ne sont pas réunies, l'essaimage est repoussé et devient de plus en plus problématique, voire impossible, passé le délai de 4 semaines. Dès que les conditions le permettent, la jeune reine vierge sort et se dirige instinctivement vers ''un bal d'abeilles'' qui n'est rien d'autre qu'un rassemblement de mâles sexuellement mûrs, âgés d'au moins 12 jours.

L'origine de ces rassemblements, leur renouvellement d'année en année, le fait que les mâles en connaissent l'existence, pose encore de nombreuses interrogations, mais le fait est que ces bals existent et que certains ont même été cartographiés.

Il ne faudra pas moins de 7 à 15 accouplements successifs pour permettre une fécondation réussie : les 5 à 6 millions de spermatozoïdes engrangés dans la spermathèque couvriront alors largement les besoins puisqu'une reine ne pondra qu'entre 1 et 2 millions d'œufs fécondés dans son existence.

On notera que ce mélange de semences masculines présente l'avantage d'éviter la consanguinité. Mais si d'aventure un mâle issu de la même lignée que la reine faisait partie du lot, après l'éclosion des œufs, les larves consanguines seraient reconnues et évacuées par les nourrices.

De retour à la ruche, la jeune reine fécondée se mettra bientôt à pondre et assurera ainsi la pérennité de la colonie souche. Mais il se peut que les choses ne se passent pas ainsi. La première reine née peut ne pas tuer, ou ne tuer qu'une partie de ses sœurs. Dans ce cas, l'essaimage se poursuit : un 2e essaim, appelé secondaire, sort avec au moins une reine vierge. Un 3e essaim, appelé tertiaire, peut également sortir, emmenant avec lui aussi au moins une reine vierge.

Les essaims de plus en plus petits, de plus en plus fragiles, souvent volages, auront une destinée identique à celle de l'essaim primaire. Cependant, ils grèvent dangereusement les forces vives de la souche qui s'appauvrit d'ouvrières indispensables à l'entretien du couvain.

punaise.gif (183 octets)L'ESSAIM

Un peu avant la naissance des jeunes reines, et par une journée douce, l'essaim sort de la ruche avec frénésie. Dans le ciel, les abeilles paraissent comme folles, volent dans tous les sens, mais on peut distinguer la direction générale qu'elles prennent. Qui dirige cet ensemble apparemment désorganisé ? La reine qui émet quelques phéromones ou les ouvrières qui libèrent les odeurs de leur glande de Nasanoff ?

Celles-ci jouent certainement un rôle considérable car dès qu'une partie de l'essaim se pose, le regroupement général ne tarde pas, que la reine soit présente ou non dans l'essaim. En cas d'absence de celle-ci, après un court temps de repos et de calme, l'essaim se désagrège et retourne à la ruche-souche. Mais, dans la majorité des cas, la reine est présente, noyée dans la masse constituée, où certaines phéromones favorisent sa cohésion. Seules, quelques ouvrières, les exploratrices ou les éclaireuses, se détachent de l'essaim à la recherche d'un logis.
Si dans les régions privilégiées par le climat, les essaims échappés peuvent théoriquement subsister, en dehors du problème de la varroase, dans les régions aux hivers rigoureux, la survie d'un essaim semble quasi impossible. Nos protégées l'ignorent, malgré leur degré de leur évolution.

Mais revenons à notre essaim en attente d'un logement que ne lui offre pas l'apiculteur. A force de recherches, les exploratrices ''proposent'' quelques emplacements. On imagine une sorte de concertation, suivie d'une décision, et dans ce cas, l'essaim quitte son support pour investir l'abri choisi. Alors, les cirières bâtissent les rayons, les butineuses rentrent et stockent les premières provisions, nectar et pollen, et la reine ancienne fécondée ou la jeune récemment fécondée peut déposer ses premiers œufs, et la vie continue …

punaise.gif (183 octets)RECUPERER UN ESSAIM

Ce n'est pas lorsque l'essaim est pondu qu'il faut, à la hâte, préparer de quoi le ramasser. C'est le matériel qui doit attendre l'essaim et non pas le contraire. De quoi aurons-nous besoin ? d'une ruchette (légère) de 6 à 7 cadres, dont l'un déjà construit possède si possible un reliquat de miel. Ensuite, et pour faire face aux diverses situations possibles, il est bon d'avoir dans sa caisse, hormis le matériel classique de l'apiculteur, un vieux drap, un cueille-essaim, un récipient d'un ou deux litres, une scie légère, un sécateur, de la ficelle, un crochet, une pince à reine …, la liste n'est pas exhaustive.

Comment procéder ? chaque essaim à ramasser est un cas particulier. Nous nous bornerons donc à indiquer quelques règles générales. La ruchette est posée, sur le drap étendu, sous l'essaim ou au plus près. Le drap facilite le regroupement des abeilles notamment si le sol est recouvert d'herbe. L'objectif consiste alors à faire rentrer l'essaim soit par le trou de vol, soit par le dessus de la ruchette préalablement découverte. Le choix se fait sur place, en fonction de la situation et l'on doit se poser les questions suivantes :

Le support sur lequel l'essaim s'est posé, peut-il être déplacé avec l'essaim ? (ex : branche coupée et transportée avec l'essaim accroché).
L'essaim peut-il être secoué sur ou devant la ruchette ? (ex : branche en support intransportable).
Si l'une ou l'autre de ces situations n'est pas envisageable, l'essaim peut-il être cueilli ''à la louche'' ? (rôle du récipient ou du cueille-essaim).

Les situations sont tellement diverses que l'enruchage d'un essaim peut durer de 5 minutes à 5 heures mais la persévérance finit par payer. Généralement les essaims sont plus calmes le soir et acceptent plus volontiers de rentrer et de rester dans la ruchette qu'on leur présente. Au contraire, pendant les heures chaudes de la journée, ils se rebellent parfois et ressortent plus vite qu'ils ne sont rentrés !

Une fois enruchée, la ruchette est fermée et mise en place, soit au rucher, mais alors protégée du soleil, soit mise au frais en attendant son installation définitive. Ce n'est qu'à ce moment, le soir ou le matin de bonne heure, que le trou de vol est ouvert. Il se peut que l'essaim découvre une ruche vide, avec ses cadres, c'est encore mieux, et l'apiculteur n'a plus qu'à lui donner un peu de sirop en guise de bienvenue.

Les jours suivants, nous devons, par sécurité, pratiquer un contrôle anti-varroase, avant l'operculation du jeune couvain, avec la méthode évaporation-contact et un acaricide (les varroas ne parasitent alors que les ouvrières).

La ponte démarre rapidement, 3 ou 4 jours après l'enruchage pour les reines déjà fécondées. Pour une reine vierge issue d'un essaim secondaire ou tertiaire, la ponte ne débutera pas avant 8 à 10 jours. Le temps que la reine atteigne sa maturité sexuelle et que sa fécondation ait lieu … et, comme pour l'essaim qui s'est échappé et qui s'est installé dans la nature, la vie continue.

punaise.gif (183 octets)ESSAIMAGE ARTIFICIEL

L'apiculteur qui désire développer son cheptel compte parfois sur l'essaimage naturel. Il ferait mieux de pratiquer cette méthode d'essaimage artificiel, parmi tant d'autres, qui consiste à diviser une colonie prête à essaimer. L'avantage réside dans le fait que la colonie n'essaimera pas, et que les essaims artificiels qui en sont issus posséderont une reine de l'année. Avec une ruche de 10 cadres, il est possible de faire 2 nuclei de 3 cadres et un 3e de 4 cadres.

Mode opératoire

Les 3 ruchettes nécessaires à l'opération, préalablement nettoyées et munie d'une partition, sont disposées en éventail, à l'arrière de la ruche, selon le schéma ci-après. En premier lieu, celle-ci est orpheline et sa vieille reine est, soit supprimée, soit utilisée pour un remérage temporaire. Ensuite, on distribue équitablement les cadres de nourriture, les cadres de couvain avec cellules royales, et les abeilles dans chacune des 3 ruchettes.
Les cadres avec cellules royales demandent à être manipulées avec ''mains de sage-femme'' : les reines en formation sont fragiles. A noter que l'orphelinage peut être exécuté pendant l'opération. La partition permet de rétrécir le volume de chaque ruchette qui recevra un litre de sirop. Ensuite, la ruche vide est enlevée et vidée du reste de ses occupantes.

On veille maintenant à ce que le flot des butineuses se répartisse de façon égale en déplaçant plus ou moins latéralement les 2 ruchettes d'extrémité. Généralement, celle qui est placée au centre s'enrichit plus vite, étant dans l'axe originel du vol. on peut soit la reculer, soit effectuer un échange d'emplacement avec l'une des 2 autres ruchettes, celle qui paraît la plus pauvre en butineuses.

Après quelques heures, on arrive à l'équilibre. Au bout de quelques jours, les jeunes reines nées en ruchette effectuent leur vol de fécondation et ces 3 colonies commencent leur développement qu'il faudra surveiller, organiser, en ajoutant un cadre bâti ou non, au fur et à mesure des besoins et qui sera placé contre la partition préalablement décalée d'un cran.

Un nourrissement régulier doit permettre à ces colonies d'occuper entièrement les ruchettes avant l'automne, car elles doivent être prêtes à hiverner dans de bonnes conditions. Elles deviendront des colonies de production l'année suivante. L'essaimage artificiel présente dans ce cas des avantages et des inconvénients. Ils sont résumés dans le tableau ci-dessus.

Comme nous l'évoquions au début de cette page des jeunes, l'essaimage naturel est à combattre en mars et avril, périodes de fort développement, par une meilleure conduite des colonies. En ce beau mois de mai, il devient difficile de couper la ''fièvre d'essaimage'' là où elle s'est installée. Par conséquent, il ne reste qu'à surveiller quotidiennement le rucher, éventuellement à pratiquer un essaimage artificiel et à ramasser les essaims pendus parfois dans des endroits impossibles à atteindre. Je m'y consacre aussi, avec un plaisir toujours renouvelé, même si j'ai choisi de combattre ce comportement de nos abeilles qui de toutes façons n'en font qu'à leur tête !

L'Essaimage


L'essaimage est naturel chez les abeilles: quand la colonie est bien développée, au mois de mai juin, la vieille reine quitte la ruche avec la moitié de ses congénères toutes castes confondues et, dans la ruche va naître une nouvelle reine. C'est leur façon de multiplier l'espèce.

Cette essaimage naturel est un peu anarchique et désorganise le rucher si l'on considère le point de vue production de miel.

Pour remédier à cet inconvénient il faut être maître du renouvellement des reines, soit par un élevage dédié de ces reines, mais cela necessite un matériel et des techniques assez sophistiquées; soit par essaimage artificiel. C'est ce dernier point que nous abordons ici.

Pour procéder à l'essaimage artificiel il faut bien connaître les cadres qui constituent la ruche, en particulier les cadres de couvain.

Description des cadres; Cadre de couvain.

 

Dans une ruche Dadant, par exemple, il y a dix cadres; l'essentiel de la colonie d'abeilles est rassemblé au centre de la ruche, sur cinq ou six cadres. C'est là que se trouvent les cadres de couvain. Les cadres de périphérie sont plutôt chargés en pollen, en miel, voir vides si la colonie est plutôt faible.

Un cadre de couvain est composé de trois parties:

  • au centre du couvain de tout âge: des cellules ouvertes desquelles les abeilles sont nées, des cellules encore operculées, des larves de différents âges;
  • à la périphérie, du couvain, encore, mais plus sûrement des larves et des oeufs de moins de trois jours que l'on peut reconnaître à leur positionnement dans l'alvéole: verticaux le premier jour, inclinés à 45° le second, couchés au fond de l'alvéole le troisième jour;
  • à la périphérie toujours, mais au-delà du couvain, du pollen;
  • au bord du cadre, mais préférentiellement en haut, on trouve du miel.

L'Essaimage artificiel.

 

Le but de l'essaimage est, soit d'augmenter le nombre de colonnies, soit d'élever de nouvelles reines qui remplaceront les reines âgées du rucher.

Il y a autant de méthodes d'éssaimage qu'il y a d'apiculteurs, chacun adaptant sa méthode selon sont observation et sa réussite. Plusieurs méthodes sont proposées dans les manuels d'apiculture mais ne sont pas toujours faciles à réaliser.

Nous proposons ici trois méthodes. La condition essentielle pour réussir l'essaimage artificiel est d'utiliser une forte colonie.

  • Essaimage par division simple.

    Pour entreprendre cet essaimage il est nécessaire de posséder 2 ruchettes de cinq cadres.

    Répartir 5 cadres dans chaque ruchette de façon à avoir:

    • au minimum 1 cadre de couvain contenant des oeufs de moins de trois jours (sinon aucune chance de réussite);
    • un cadre de pollen et miel positionné sur un côté du cadre de couvain;
    • un cadre de miel poditionné sur l'autre côté du cadre de couvain;
    • complèter les ruchettes des cadres restant;
    • répartir les abeilles dans les deux ruchettes.
    1. Les deux ruchettes vont rester sur place.

    Les deux ruchettes peuvent rester à l'emplacement de la ruche qui a servi à cet essaimage. En observant l'arrivée des butinneuses, qui se dirigent de préférence vers la ruchette où la reine se trouve, on repère la ruchette royale. Cette ruchette est éloignée vers l'arrière, de deux ou trois mètres, de façon à favoriser le retour des butinneuses dans la ruchette orpheline et maintenir une bonne proportion d'abeilles dans celle-ci.

    De façon à favoriser le maintien des abeilles dans les ruchettes orpheline et royale il est conseillé de nourrir les colonies avec du sirop 50/50, dès la séparation.

    Malgrè toutes ces précautions, dans bon nombre de cas, les abeilles orphelines retournent vers la reine mère. C'est l'échec assuré de l'essaimage.

    1. Déplacement d'une ruchette.

    Déplacer une des ruchettes, la ruchette orpheline, dans un autre rucher distant d'au moins 1,5 km. L'identification de la ruchette royale n'est pas nécessaire.

    1. Isolement d'une ruchette.

    Il y a possibilité d'isoler une ruchette dans une cave fraîche et obscure pendant 48 heures, si la ruchette est équipée de grilles d'aération, et en obstruant l'entrée par une grille ou tout autre matériau.

    Au bout de 48 heures, la ruchette peut être remise dans le rucher.

    Dans tous les cas, le nourrissement au sirop 50/50 est recommandé.

  • Quest-ce-qui se passe?

La ruchette contenant la reine va sedévelopper normalement. Au bout de quelques semaines transvasement dans une ruche 10 cadres.

La ruchette orpheline va commencer par commencer par construire des cellules royales en plus ou moins grand nombre.

Trois ou quatre jours après l'essaimage, vérifier la présence de cellules royales.

Le 11ème jour après l'essaimage, conserver deux belles cellules royales et détruire les autres. Cela demande beaucoup de précautions.

La naissance de la reine aura lieu entre le 12ème et le 15ème jouir.

Vérifier, en ouvrant la ruchette, entre le 25ème et 30ème jour que la nouvelle reine s'est mise à pondre.

  • Essaimage en éventail.

Le but de cette méthode est d'obtenir un nombre important de cellules royales. Pour cela il faut pratiquer cette opération sur une colonie très forte.

Il est important, dans cette méthode, de respecter les dates des différentes opérations:

  • jour J: suppression de la reine de la ruche (jour j);
  • jour J+11:répartition des cadres contenant des cellules royales dans autant de ruchettes qu'il y a de cadres avec cellules royales;

    répartir les cadres de la ruche dans les ruchettes, puis complèter par d'autres cadres batis ou non batis, mais contenant de la cire gaufrée;

    répartir les abeilles dans les différentes ruchettes et positionner les ruchettes en éventail autour de l'emplacement de la ruche initiale, de telle manière que les butineuses se répartissent équitablement dans les ruchettes;

    nourrir ces ruchettes pendant au moins un mois.

 


 

  • Méthode proposée par M. MARY dans Apiservices.com.

    Il nous faut disposer de ruches en pleine forme, pleines d’abeilles, comme elles le sont normalement au mois de mai. Et puis, en « pompant » une, deux, voire trois colonies existantes, on va en créer une nouvelle sans affaiblir sensiblement ces colonies « donneuses ». Puisqu’on va leur voler à chacune un ou deux cadres de couvain, d’abeilles et de provisions.

    Les nouvelles petites colonies créées seront mises non pas dans de grands corps de ruche, mais plutôt dans des ruchettes de cinq ou six cadres. Nous emmènerons donc au rucher une ou des ruchettes vides, équipées de cadres de cire gaufrée.

     

    Etape 1

    Pour l’opération, nous placerons une ruchette ouverte et vidée de ses cadres, à proximité immédiate, derrière les ruches donneuses que nous allons « délester » chacune d’un cadre ou deux, abeilles comprises, donc sans secouer ces cadres.

    Ces ruches étant ouvertes comme pour une visite, on enlèvera d’abord un cadre de bordure, qu’on place debout, en attente, contre la ruche à l’extérieur. Ceci nous donne la place pour manipuler les cadres suivants sans trop de risques pour les abeilles et aussi la reine.

    Il nous faut disposer de ruches en pleine forme, pleines d’abeilles, comme elles le sont normalement au mois de mai.

     

    Etape 2

    On prendra donc pour mettre dans la ruchette un premier cadre avec provision de miel et pollen et aussi les abeilles attenantes.

    Et puis on choisira plus loin un beau grand cadre de couvain, operculé le plus possible, avec ses abeilles bien sûr, qu’on mettra à la suite dans la ruchette.

    Attention toutefois ! Bien prendre le temps de regarder avec minutie ces cadres sur les deux faces, la reine pourrait y être ; alors que celle-ci doit rester dans la ruche.

     

    Etape 3

    Si on a pris deux cadres dans cette ruche, on y remet deux cadres en cire gaufrée en échange; un en bordure, ou les deux.

    Mais s’il y a chaleur et miellée, on peut en mettre un au centre du couvain, il sera construit et pondu dans la « foulée ».

    Et puis on complétera notre ruchette avec la ruche suivante, en lui prélevant, à elle aussi, deux cadres : un de couvain operculé également, et un autre avec provisions et, bien sûr, les abeilles.

    Une précaution toutefois qui consiste, avant de refermer la ruchette nouvellement constituée, à arroser les abeilles avec un demi-verre de sirop, au-dessus des cadres. Elles seront ainsi occupées à se lécher, et ça crée la convivialité.

    La ruchette est alors refermée pour être conduite dans un autre emplacement à quelques km au moins.

    Sans quoi, les butineuses reviendraient à leur ruche d’origine.

     

    Questions

    Peut-être vous posez-vous la question de ce mélange d’abeilles de colonies différentes ? C’est en fait sans problème particulier. Là, je vous ai indiqué comment faire une ruchette avec deux ruches, mais ça peut être tout aussi bien avec trois, voire quatre colonies, si on ne veut pas affaiblir les ruches donneuses.

    Autre question : cette ruchette n’a pas de reine, que devient-elle ?

    Eh bien si on ne fait rien de plus, les abeilles vont en élever, édifier une ou des cellules royales, et se remérer elles-mêmes. Ça a l’inconvénient de prendre du temps. Mais si par chance, dans une des ruches donneuses en préparation d’essaimage, on trouvait un cadre de couvain avec une cellule royale, bien sûr c’est ce cadre-là qu’on mettrait dans la ruchette.

    Et puis, celui qui veut faire beaucoup de ruchettes de cette façon peut faire un élevage de reines à l’avance. Et disposer pour le jour des essaims, de cellules royales operculées, au stade du 11e jour après le transfert de larves naissantes. Et là, on greffe sur un des cadres de couvain de la ruchette une cellule royale prête à éclore.

    Enfin, pour ceux qui achètent des reines fécondées, on peut aussi les mettre de suite dans leur cage d’introduction, entre deux cadres de la nouvelle ruchette. Voilà. Vous pouvez essayer.

    C’est amusant ce mélange d’abeilles. Et un nouvel essaim toujours porteur d’espoir.

    Bonne chance !



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