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  Abeilles tueuses

 

Abeille Africaine. L' Abeille Tueuse

L'abeille africaine (Apis mellifera scutellata), également appelée abeille tueuse, est devenue un véritable fléau aux Etats-Unis.

En 1956 le Brésil importe de Namibie 46 reines d’une espèce d’abeilles appelée Apis mellifera scutellata afin de développer son industrie apicole. En effet, cette abeille d’origine africaine supporte mieux le climat local que l'abeille européenne.

Un an plus tard 26 reines s’échappent du centre expérimental où elles étaient étudiées.

Par le biais de leur descendance, les “évadés” vont coloniser le continent dans les années 60, atteindre le Mexique en 1985 et se rependre aux Etats-Unis au début des années 90.

Actuellement l’invasion de l'abeille africaine continue de progresser vers le nord des USA. 

Portrait de l'abeille africaine

Impossible de distinguer une abeille tueuse d’une abeille européenne et seules des analyses scientifiques permettent de les différencier. Si morphologiquement elles se ressemblent beaucoup en revanche le comportement de l’abeille africanisée est très différent des autres espèces.

Cette abeille tueuse ressemble à l'abeille Européenne (capture d'écran sur le documentaire "L'abeille tueuse" diffusé sur Arte en 2004)

Elles sont plus résistantes aux maladies et aux conditions climatiques. De plus elles produisent du miel tout au long de l’année et essaiment plusieurs fois (l'Européenne n’essaime qu’une fois l’an). Enfin elles n’hésitent pas à abandonner la ruche et à migrer si les ressources autour se raréfient, méthode très peu pratiquée par les européennes.
Elles peuvent travailler en solitaire dans des conditions météorologiques plutôt mauvaises alors que leurs cousines évoluent toujours en groupes et par beau temps.

L’abeille tueuse : mythe ou réalité ?

La principale caractéristique de cette espèce d'abeille africaine reste son agressivité d'où son surnom d’abeille tueuse.
Elles défendent leur colonie avec une âpreté sans pareil et la moindre approche de la ruche est considérée comme une agression et provoque immédiatement une attaque en règle.

(capture d'écran sur le documentaire "L'abeille tueuse" diffusé sur Arte en 2004)

Cette dernière est d’autant plus dangereuse que les abeilles africaines attaquent en très grand nombre (jusqu’à plusieurs milliers) et beaucoup plus longtemps puisqu’elles peuvent poursuivre leurs victimes des heures et ce sur plusieurs kilomètres !! (une européenne abandonnera la “poursuite” au bout d’une cinquantaine de mètres).

Contrairement à la légende le fait de sauter dans l’eau ne sert à rien car dans ce cas, nos teigneuses abeilles africaines attendront patiemment que la personne ressorte ! La seule chose à faire est de s’enfuir en se couvrant au maximum le visage qui est la cible privilégiée des assaillantes.

(capture d'écran sur le documentaire "L'abeille tueuse" diffusé sur Arte en 2004)

Leur piqûre n’est pas en soit plus dangereuse qu’une autre espèce mais le problème réside dans le fait qu’elles piquent 20 fois plus que leurs congénères !! Depuis leur arrivée aux Etats Unis une dizaine de personnes ont trouvé la mort suite à des attaques. Le nombre de piqûres sur les victimes varient d’une cinquantaine à plus de 1000 (on considère qu’au-delà de 100 piqûres le risque de mort est considérable). A ce bilan il faut rajouter les victimes qui ont dû être hospitalisées ainsi que la mort de très nombreux animaux domestiques (chiens, chats, vaches...).

Quel avenir ?

L’objectif est d’arriver à stopper l’invasion, car c’est bien de ça qu’il s’agit. Si les Brésiliens sont plutôt satisfaits d’avoir trouvé une espèce s’adaptant bien au climat tropical, les Américains vivent cette situation comme une calamité pour leur industrie apicole basée sur l’abeille européenne.

L'apiculture est une industrie florissante. Licence

En effet les abeilles africaines progressent régulièrement aux Etats unis et supplantent les autres espèces. Des reines africaines parviennent à s’introduire dans des ruches “européennes” puis tuent la rivale et prennent sa place. La nouvelle reine, grâce à sa ponte, modifie ainsi la population de la ruche en l’africanisant. De plus les mâles africains plus nombreux et résistants que les Européens arrivent parfaitement à s’hybrider avec des femelles européennes contribuant ainsi à l’africanisation de l’espèce.

Zoom sur une abeille africaine. By Wagoldby Licence

Pour freiner cette expansion, des insecticides ont été employés sans succès. Les apiculteurs quant à eux tentent d’inverser la tendance en remplaçant les reines et en introduisant des bourdons européens dans les ruches. Il semblerait toutefois que le plus efficace pour ralentir l’invasion soit la géographie locale.
En effet plus elles avancent vers le nord du continent moins leur progression est rapide. On pense qu’elles n’apprécient pas le climat de certaines régions montagneuses et désertiques des Etats Unis. Quoiqu’il en soit nul ne sait encore aujourd’hui jusqu’où leur progression va les conduire...

Philippe. Terra Nova (02/2004)

Classification

Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Hymenoptera
Sous-ordre Apocrita
Super-famille Apoidea
Famille Apidae
Sous-famille Apinae




Ou abeilles « africanisées », elles constituent un grand problème de santé publique et un problème de santé individuelle pour le voyageur non averti visitant le continent américain.

En 1956, le généticien brésilien Warwick Kerr (Rio Claro, région de Sao Paulo) importe de Namibie 46 reines de l’espèce Apis mellifera scutellata : celle-ci produit moins de miel que l’abeille européenne mais prolifère mieux sous le climat tropical. Il fait donc féconder ces reines par des bourdons européens. Un an plus tard 26 essaims disparaissent du centre de recherches, dans des circonstances mystérieuses. Deux ans plus tard, la population constate d’étranges et fulgurants décès animaux et humains.






Vie et mœurs des colonies

La principale caractéristique est l’agressivité. Toute présence animale ou humaine dans un rayon de 500 m autour de l’essaim (un mile
pour certains spécialistes) est perçue comme un ennemi à attaquer. L’ouvrière qui a identifié l’« ennemi » le pique, déclenchant par la rupture de son abdomen une alerte phéromonale de l’essaim. Jusqu’à 100% de la population de l’essaim attaque alors de manière ciblée et poursuivent leur cible sur plusieurs centaines de mètres.
L’attaque est toujours massive : on ne compte plus les chevaux tués en quelques minutes. Le venin n’est ni plus ni moins toxique ou anaphylactogène que celui des abeilles européennes : c’est le nombre énorme de piqûres qui fait la différence.
On admet qu’un humain qui déclenche un alerte a 75% de probabilité de mourir.
Les colonies sont très susceptibles (une sorte de « tolérance zéro ») et leur état de colère peut durer plusieurs jours après une alerte. Une alerte, cela peut être un bruit sourd ou répétitif, une odeur inconnue (parfum par exemple), les reflets d’un bijou...

Conseils aux voyageurs : prévention primaire : éviter les attaques

En zone rurale, avoir la même vigilance que celle que l’on a, par exemple, vis-à-vis des serpents :
1) Regarder
- Une abeille, deux abeilles, c’est normal ; une dizaine, cela devient suspect, surtout si la densité augmente avec le parcours : faire demi tour, calmement et sans faire de bruit ni gesticuler, mais rapidement. NB considérer a priori qu’il s’agit d’abeilles tueuses : seul un entomologiste pourrait faire la différence.
- Une ruche (même paraissant abandonnée), un essaim, un trou dans un arbre ou un cactus ou dans la terre, un dépôt d’ordures ou de compost, une vieille poubelle non vidée... doivent faire rebrousser chemin : l’abeille européenne est exigeante sur son habitat, l’abeille africanisée non.
2) Ecouter : si le « bzzz » augmente, rebrousser chemin.
De plus :
- porter des vêtements clairs mais non bariolés, et recouvrant le maximum de surface corporelles tout en permettant une course rapide ; porter un chapeau, les abeilles ayant tendance à piquer dans les cheveux ;
- proscrire parfums, déodorants, after-shaves, cosmétiques, crèmes diverses ;
- si allergie connue aux hyménoptères, emporter avec soi un kit d’adrénaline.

Conseils aux voyageurs : prévention secondaire : en cas d’attaque

- Fuir à toutes jambes, sans s’arrêter, si possible en zigzagant (la colonie attaquante, très nombreuse, a de ce fait du mal à prendre les virages).
- Protéger le visage (couverture, mouchoir dans le pire des cas).
- Chercher un abri aussi hermétique que possible : maison, hutte, tente, voiture...
- Ne pas plonger dans une eau mare, étang...) éventuellement disponible : les abeilles attendent avec patience que l’ennemi refasse surface.
- Eviter de rejoindre d’autres humains, lesquels seraient immédiatement également attaqués.
- Une fois l’attaque terminée, enlever le maximum de dards -que l’abeille laisse dans la peau-, sans presser la peau (risque de diffusion accélérée du venin), et si possible en chauffant (cigarette...) le venin étant thermolabile : en tous cas, jamais de glaçons ; des pompes aspirantes type AspiVenin® ou Extractor® sont peut-être utiles.
- Si plus de 15 piqûres, appeler le service de régulation des urgences 

Afin d'augmenter la productivité de ses abeilles, le Brésil importa en 1956, de Namibie (ou de Tanzanie), des reines de la sous-espèce africaine Apis mellifera scutellata. Le croisement de ces reines avec l'abeille européenne utilisée jusque là au Brésil (Apis mellifera ligustica et Apis mellifera iberiensis), donna naissance à une lignée hybride, la tristement célèbre abeille tueuse. Ces abeilles tueuses se répandirent dans la nature par mégarde.

Ces métisses d'abeilles sont plus agressives que les abeilles des races dont elles sont issues.

Leur venin est identique à celui des autres abeilles mais leur agressivité entraîne un grand nombre de piqûres (de 200 à 1000 piqûres simultanées, avec parfois l'attaque de tout l'essaim).

Ces abeilles tueuses peuvent poursuivre une victime sur près d'un kilomètre alors que les autres variétés ne le font habituellement que sur une cinquantaine de mètres.

On rencontre actuellement ces hyménoptères en Amérique du Sud et dans certains états du sud des États-Unis.

Cette métisse invasive va coloniser le continent sud américain dans les années 1960, atteindre le Mexique en 1985 et envahir le sud des États-Unis au début des années 1990.

Actuellement, l’invasion continue sa progression vers le nord des États-Unis.

Description et comparatif

Vue latérale d'une abeille africaine.
Vue latérale d'une abeille africaine.

Morphologiquement, l'abeille tueuse et l'abeille européenne se ressemblent beaucoup. Néanmoins elles diffèrent sur quelques points :

  • L'abeille tueuse est plus résistante aux maladies et aux conditions climatiques ;
  • Elle peut sortir dans de mauvaises conditions météorologiques ;
  • Lorsque les ressources autour de la ruche se raréfient, elle n’hésite pas à abandonner la ruche et à migrer vers des lieux plus propices ;
  • Les reines qui possèdent des gènes métissés éclosent une journée plus précocement que les reines de race pure. Elles détruisent alors toutes les cellules royales de leurs rivales plus douces.

Les abeilles tueuses corrompent la génétique des abeilles exploitées par les apiculteurs. De plus en plus de mâles de cette lignée métisse s'accouplent avec les abeilles européennes des apiculteurs américains et contribuent à changer la nature de la population d'abeilles américaines.

Néanmoins, il semblerait que les abeilles tueuses se propagent moins dans les régions du nord des États-Unis. On pense qu'elles s'adaptent moins au climat des régions montagneuses et désertiques

Après quelques piqûres la victime peut faire une simple réaction, mais après plusieurs centaines de piqûres on peut voir des cas d'empoisonnement mortels par myolyse, hémolyse et insuffisance rénale aiguë.

La dose létale correspond à environ 1500 piqûres pour un homme de 70 kilos. On a toutefois constaté des décès survenus après "seulement" 500 piqûres et on rapporte des cas de personnes ayant survécu après plus de 1500 piqûres.

 

Les abeilles tueuses ont un comportement qui diffère fortement de celui de leurs cousines domestiques européennes.

Abeilles tropicales, elles ne connaissent pas de période de repos et produisent du miel à longueur d'année. Elles ont aussi des populations beaucoup plus dynamiques ce qui entraîne des fréquences d'essaimage beaucoup plus importantes.

Les abeilles, apiculture : un enfumoirMais un des points les plus intéressants est la manière dont ces abeilles défendent leur nid. Ces abeilles sont en effet très sensibles aux vibrations et réagissent très rapidement à la moindre stimulation. Elles vont en effet dégager très rapidement une phéromone d'alarme qui va stimuler les abeilles gardiennes, qui vont à leur tour dégager cette phéromone en quantité très importante. Cette stimulation très rapide et très puissante va littéralement transformer le nid en une "masse" d'abeilles hyper réactive qui attaquent tout ce qui passe à leur portée. Ces abeilles peuvent aussi poursuivre un intrus pendant un à deux kilomètres et rester agitées pendant plusieurs jours sans la moindre fatigue. Pour calmer les abeilles on a recours de la fumée épaisse, froide et blanche. Dés qu'elles ressentent cette fumée, elles se gorgent de miel croyant à un incendie et à la perdition de la colonie, elles deviennent ainsi moins agressives. Cette fumée est générée par un enfumoir dans lequel on fait brûler du carton, pailles ou herbes sèches.

Le cycle de reproduction de ces abeilles est aussi surprenant: des mâles sont produits en permanence et possèdent des glandes à mucus plus importantes que les mâles européens ce qui serait un atout lors du dépôt du sperme dans les spermathèques des reines. Ces avantages vont permettre aux mâles africains de s'hybrider assez facilement avec les reines européennes. En effet ils sont plus nombreux que ces derniers lors des vols nuptiaux et sont aussi plus résistants. On assiste ainsi à une africanisation des ruches à abeilles européennes...

Des reines africanisées peuvent aussi s'introduire dans des ruches "européennes" et prendre la place de la reine européenne en la tuant. Les mécanismes de cette intrusion sont encore mal connus. Cependant la première étape de l'invasion consisterait à acquérir l'odeur de la ruche. Ensuite elles pénétreraient avec peu d'opposition dans la ruche puis prendraient possession du nid, y pondant alors abondamment assurant ainsi le remplacement de la souche européenne.

Un autre point sur lequel il est intéressant de se pencher est l'adaptation de ces abeilles à une prospection de pollen et de nectar quand ceux ci sont rares et que les conditions sont difficiles. En un mot elles sont habituées à vivre "à la dure".

Ces abeilles prospectent en solitaire durant de nombreuses heures, par temps couvert voire légèrement pluvieux et parfois frais au contraire des abeilles européennes qui travaillent par groupe et par temps ensoleillé.

 

Puis les abeilles hybrides colonisent les Amériques avec une progression annuelle de 300 à 500 km par an (cf carte 2005 ci-dessus). Le premier décès aux Etats-Unis (Texas) survient en juillet 1993. C’est à partir de cette date qu’apparaît le nom d’abeille tueuse (killer bee).

Afin d'augmenter la productivité de ses abeilles, le Brésil importa en 1956, de Namibie (ou de Tanzanie), des reines de la sous-espèce africaine Apis mellifera scutellata. Le croisement de ces reines avec l'abeille européenne utilisée jusque là au Brésil (Apis mellifera ligustica et Apis mellifera iberiensis), donna naissance à une lignée hybride, la tristement célèbre abeille tueuse. Ces abeilles tueuses se répandirent dans la nature par mégarde.

Ces métisses d'abeilles sont plus agressives que les abeilles des races dont elles sont issues.

Leur venin est identique à celui des autres abeilles mais leur agressivité entraîne un grand nombre de piqûres (de 200 à 1000 piqûres simultanées, avec parfois l'attaque de tout l'essaim).

Ces abeilles tueuses peuvent poursuivre une victime sur près d'un kilomètre alors que les autres variétés ne le font habituellement que sur une cinquantaine de mètres.

Morphologiquement, l'abeille tueuse et l'abeille européenne se ressemblent beaucoup. Néanmoins elles diffèrent sur quelques points :

  • L'abeille tueuse est plus résistante aux maladies et aux conditions climatiques ;
  • Elle peut sortir dans de mauvaises conditions météorologiques ;
  • Lorsque les ressources autour de la ruche se raréfient, elle n’hésite pas à abandonner la ruche et à migrer vers des lieux plus propices ;
  • Les reines qui possèdent des gènes métissés éclosent une journée plus précocement que les reines de race pure. Elles détruisent alors toutes les cellules royales de leurs rivales plus douces.
  • Les abeilles tueuses corrompent la génétique des abeilles exploitées par les apiculteurs. De plus en plus de mâles de cette lignée métisse s'accouplent avec les abeilles européennes des apiculteurs américains et contribuent à changer la nature de la population d'abeilles américaines.

    Néanmoins, il semblerait que les abeilles tueuses se propagent moins dans les régions du nord des États-Unis. On pense qu'elles s'adaptent moins au climat des régions montagneuses et désertiques

    Pour éviter l'attaque d'abeilles il faut :

    • Vérifier l'absence de colonies d'abeilles agressives avant de s'installer quelque part ;
    • Ne pas laisser les enfants jouer sans surveillance près des colonies ;
    • Ne pas faire de bruit excessif comme par exemple utiliser une tronçonneuse, une tondeuse ou une débroussailleuse. En effet, les vibrations émises par ces appareils ont tendance à attirer les abeilles et l'odeur de l'essence les énervent ;
    • Éviter les parfums, déodorants et après-rasages ;
    • Éviter des couleurs foncées qui ont tendance à attirer les abeilles ;
    • Se munir d'un chapeau car les abeilles ont tendance à piquer dans les cheveux .
    • En cas d'attaque, battre en retraite et se mettre à l'ombre.

    Le mieux est de trouver un endroit hermétique comme une voiture ou une maison.

    Définition

    Espèce plus agressive que l'abeille de nos contrées. Ces abeilles ont émigré en Amérique du Sud et vers certains états des États-Unis du Sud. Leur poison ne présente pas un danger supérieur à celui des autres abeilles mais la réaction est plus intense chez les personnes qui sont attaquées par des essaims entiers (de 200 à 1000 piqûres simultanées dans la plupart des cas). Le danger supplémentaire avec cette variété d'hyménoptère réside dans le fait que les abeilles africaines poursuivent leur victime sur près d'un kilomètre alors que «nos» abeilles ne le font que sur une cinquantaine de mètres environ.

     

    En dehors du continent américain, on risque de rencontrer ces insectes en Afrique subsaharienne. Les individus piqués peuvent réagir simplement en faisant une allergie mais parfois une envenimation mortelle gagne l'ensemble de l'organisme. Les conséquences d'une telle envenimation sont la destruction progressive des muscles, une hémolyse (éclatement des globules rouges) et une insuffisance de fonctionnement de la filtration rénale à l'origine d'une oligo-anurie ou d'une anurie (diminution voire absence de l'excrétion des urines). On a calculé que la dose susceptible d'entraîner la mort d'un individu correspond à environ 1500 piqûres pour un homme de 70 kilos. Néanmoins, on a constaté des décès pour un nombre de piqûres inférieur à 500, et d'autre part des individus ont survécu à plus de 1500 piqûres. Bien entendu, les enfants présentent un risque accru par rapport aux adultes, toujours en relation directe avec la quantité de venin injecté.

     

    Les individus piqués peuvent réagir simplement en faisant une allergie mais parfois l'envenimation mortelle gagne l'ensemble de l'organisme.
    Les conséquences d'une telle envenimation seront la destruction progressive des muscles, l'hémolyse des globules rouges (éclatement) et une insuffisance de fonctionnement de la filtration rénale à l'origine d'une oligoanurie ou d'une anurie (diminution voire absence de l'excrétion des urines).

    On a calculé que la dose susceptible d'entraîner la mort correspond à environ 1500 piqûres pour un homme de 70 kilos. Néanmoins, on a constaté des décès pour un nombre de piqûres inférieur à celui-ci (soit 500 piqûres environ). Il existe également des individus qui ont survécu à plus de 1500 piqûres.

    Bien entendu, les enfants présentent un risque accru par rapport aux adultes, en relation directe avec la quantité de venin injecté.

    Une abeille à miel sur une fleur

    Les "abeilles tueuses" sont devenues encore plus fortes
     

    Les "abeilles tueuses" introduites en Amérique du Sud en 1956 ont fini par adopter certains traits des abeilles plus pacifiques qu'elles ont remplacées, ce qui n'a fait que les rendre plus fortes.

    Ces abeilles de souche africaine se sont accouplées avec les abeilles butineuses introduites par les colons européens au 17e siècle et dominent aujourd'hui les ruches entre le Brésil et le sud des Etats-Unis.

    Les abeilles les mieux adaptées sont des hybrides, qui portent certains des traits des abeilles des premières colonies, selon cette étude parue dans le journal Proceedings of the National Academy of Science.

    Une étude des variations génétiques parmi les abeilles a permis de montrer que beaucoup de ces traits sont le résultat de la sélection naturelle, qui a permis à ces insectes de s'épanouir dans un nouvel environnement.

    "Les abeilles de souche africaine ont bénéficié de la diversité génétique qu'elles ont reçue grâce aux différentes introductions (d'abeilles originaires de différentes parties d'Europe), et tout ce qui contribue à leur meilleure adaptation est mauvais pour les apiculteurs", écrit l'auteur de l'étude, Charles Whitfield, de l'université d'Illinois (nord) à Urbana-Champaign.

    Les abeilles africaines sont dangereuses car elles défendent très agressivement la ruche, non seulement en piquant plus souvent que les abeilles venant d'Europe, mais en émettant un signal qui fait venir d'autres essaims à la rescousse.

    Ces abeilles ont déjà tué de nombreuses personnes, notamment jeunes ou très âgées, ou qui n'étaient pas en mesure de courir suffisamment vite pour échapper à l'essaim.

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