:L'apiculture et l'apiculteur
Dans la majeure partie des cas on est apiculteur tout simplement parce que fils d'apiculteur.
Il faut vraiment de la passion car l'apprentissage est long et le métier ne rend pas bien riche.
Il existe toutefois des citadins qui la passion chevillée au corps, parviennent à leur fin et se frottent à la piquante réalité du métier , largement compensée par la vie au grand air et les douceurs sucrées des récoltes.
La vie des abeilles:
Ces pauvres abeilles travaillent beaucoup et vivent peu, 4 à 5 semaines en plein été. La reine elle, vit de 3 à 5 ans mais ne sort jamais ou presque et passe son temps à pondre ( jusqu'à 2000 oeufs par jours )
La sexualité des abeilles !
Chez les abeilles il y a quasiment que des "filles", les mâles sont peu nombreux, 4 à 5 % de la population de la ruche ( et encore pas tout le temps) .
Le sexe des abeilles est déterminé lors de la ponte: si l'oeuf est fécondé le sexe sera femelle ( une ouvrière ou une reine ) si l'oeuf n'est pas fécondé le sexe sera mâle.
Les mâles n'ont d'autre fonction que la reproduction ( vous me direz que c'est là un bon job, et bien non surtout pas puisque le sexe chez les abeilles est trés cruel, l'acte sexuel à lieu en plein vol et c'est au cours de cette sorte de course folle que les plus rapides auront le douloureux privilège de féconder la jeune reine. L' acte d'amour chez ces belles là est unique et "définitif" car le bourdon après la pénétration et l'éjaculation de son sperme ne peut se retirer et s'arrache ses parties génitales ......................................................
Le sexe chez les abeilles!
Les produits de la ruche: miel, pollen, gelée royale, propolis, venin.
Miel:
Le miel est une vieille histoire sûrement plus vieille que la gourmandise. Se nourrir est une chose mais le miel à très tôt servi à se soigner, par exemple les médecins des légions romaines traitaient les plaies avec du miel comme cicatrisant.
Le miel, pour en savoir plus!
.Abeille butinant des lavandes
Pollen:
Le pollen qui vous donnes des alergies au printemps sont différent des pollens récolté par les abeilles, le pollen que les abeilles récolte ne donnent pas d'alergies.
Le pollen contient des ferments, des levures, des vitamines B5 mais aussi A,C,D et E en particulier mais aussi des sels minéraux.
Une cure de pollen aux changements de saisons redonne entrain et energie. une cure de 5 semaines de pollen vous tonifira, il est reconnu que le pollen permet de lutter contre le stress oxydant qui altére nos cellules et nous prépare de bien vilaine maladie.
......................................Pollen de fleur de chataignier
Le pollen, pour en savoir plus!
Gelée royale:
L'homme découvre la gelee royale et ses vertue dans les années 50. Il fallu développer des techniques pour produire de la gelée royale dans des quantités suffisante
La gelée royale est produite par les jeunes abeilles durant une courte période de leur vie.
Elle ne contient ni nectar ni pollen, la gelée royale pure est une production "animale" sécrétée par les glandes pharyngiennes de l'abeille.
La gelée royale, pour en savoir plus!
Cellule de gelée royale
La médecine naturel:
La médecine naturel, serait par définition la médecine utilisant les moyens mis par la nature à sa disposition pour soigner nos maux. Dans la ruche tous est bon pour se soigner la propolis comme antimicrobien, la gelee royale et le pollen comme tonifiant est fortifiant, le miel comme désinfectant de nos plaie "entre autres choses"( voir apithérapie ), le miel est surtout bon pour se refaire un moral au petit matin sur de grandes tartines au petit déjeuner.
"On utilise également le venin des abeilles pour soigner certains rhumatismes et la sclérose en plaque."
 L’apiculture n’est pas seulement, pour les communautés rurales, un moyen écologique de générer des revenus en exploitant des ressources naturelles courantes, telles que les abeilles et les fleurs. C’est aussi une activité passionnante qui offre de réelles opportunités de développement. L’élevage des abeilles et la récolte de miel sont certes des pratiques anciennes communes à tous les continents. Mais aujourd’hui, les systèmes d’exploitation de l’apiculture moderne relèvent d’un véritable « art ». En effet, gérer des ruches d’abeilles à la fois saines et productives nécessite assurément une expertise avérée, tant en ce qui concerne la construction des ruches que la protection des abeilles contre la maladie et les prédateurs. Ce dossier technique, d’une grande portée pédagogique, permettra aux auditeurs de voir l’apiculture sous un nouveau jour et aux professionnels du secteur d’être informés des bonnes pratiques en vigueur.
Les ruches traditionnelles
On peut dire que les ruches traditionnelles ne font qu'apporter une enveloppe à la colonie des abeilles. Parce qu'il n'y a pas de structure à l'intérieur d'une ruche traditionnelle, les abeilles remplissent leur ruche en paille du miel et de la cire (qui s'appelle ici l'alvéole à miel).
L'alvéole à miel se lie fortement, et on ne peut le déplacer sans le détruire. Donc, la moisson du miel détruisait en général la ruche, quoiqu'il y eût parfois des modifications pour empêcher la destruction de la ruche.
On extrayait en général le miel des ruches traditionnelles par pressage, ce qui écrasait l'alvéole (qui est fait de cire, comme on vient de dire) pour exprimer le miel. À cause de cette façon de moissonner, les ruches en paille fournissaient plus de cire mais moins de miel qu'une ruche moderne ne fournit.
En général, on n'utilise plus de ruches en paille (et de plus, elles sont illégales dans beaucoup de pays) parce qu'on ne peut pas inspecter ni les abeilles ni les alvéoles pour les maladies et des parasites sans détruire les alvéoles et souvent la colonie.
Il y a trois sortes de ruches traditionnelles : les ruches en tuile, les ruches en paille et les ruches de gomme.
- Il existe également des ruches emmurées notamment dans la Manche.
La ruche moderne
C’est l’unité de vie construite par l’apiculteur pour recevoir une colonie d’abeilles. Un ensemble de ruches forme un rucher.
Aux XIXe et XXe siècles, la recherche d’une apiculture rationnelle et l’approche scientifique de l’apiculture ont conduit à la mise au point des ruches modernes, qui se caractérisent par l’adoption de rayons mobiles, de dimensions précises et standardisées.
Les rayons mobiles permettent d'intervenir dans la ruche sans la détruire. Construits par les abeilles, un à un, ils peuvent être facilement extraits et remis en place. Ils sont soit bâtis dans des cadres préparés par l'apiculteur, soit suspendus à des barres ou barrettes sur lesquelles l'apiculteur a placé des amorces de rayons.
Il existe deux grandes familles de ruches :
- celles qui s'agrandissent par empilement vertical d'éléments standards, dites ruches divisibles
- celles qui s'agrandissent par ajout de cadres latéralement à ceux déjà en place.
Les dimensions des ruches verticales varient en fonction du nombre d'éléments empilés, les horizontales ont toujours le même aspect extérieur. Elles ont assez de place à l'intérieur pour accueillir des rayons supplémentaires lors de l'agrandissement de la colonie.
Les ruches portent souvent le nom de leurs inventeurs. Les ruches verticales à cadre les plus courantes en France sont les ruches Dadant, Langstroh et Voirnot. Les ruches Warre et Climatstable sont divisibles et à barrettes, leur conduite originale les destine à l’apiculture écologique.
Parmi les ruches horizontales à cadre, il faut citer la ruche mise au point par De Layens et perfectionnées par Jean Hurpin. Actuellement, la ruche à barres Top-Bar, adaptée aux régions chaudes et de faible coût, suscite un vif intérêt, autant dans les pays en voie de développement que dans les plus développés.
Ruche divisible à cadres mobiles
La ruche divisible type se compose d’un empilement de caisses de même hauteur , (Langstroh ou hausses Dadant), ouvertes au-dessus et au-dessous.
Cet empilement repose sur un plancher débordant sur un côté formant un balcon, appelé planche de vol. C’est de là que les abeilles sortent de la ruche et y entrent. La première caisse porte le nom de corps de ruche. C’est le domaine privé des abeilles. Tout ce qui est entreposé dans le corps appartient aux abeilles, il contient assez de provisions pour qu’une colonie d’abeilles passe l’hiver. Les caisses suivantes sont des hausses, c’est le domaine de l’apiculteur, d’où il tire le miel. Le tout est recouvert d’un couvercle dit couvre-cadre et, pour finir, d’un toit. Le corps et les hausses contiennent des cadres suspendus verticalement, dans lesquels les abeilles vont bâtir leurs rayons. Ces cadres sont mobiles, l’apiculteur pourra les sortir un à un de la ruche. Il pourra les remplacer, les changer de ruche, vérifier l’état de la colonie... Les différents modèles de ruches se distinguent par leurs dimensions et le nombre de cadres.
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Gros essaim naturel voulant squater deux ruches vides posées l'une sur l'autre, chacune de trois éléments. La confusion est grande. chez les abeilles, le choix est difficile...
Le soir venu, lorsque le calme sera revenu, seule la ruche choisie par l'essaim sera conservée. Notez que les toits plats sont très pratiques pour y poser provisoirement du matériel: Lève cadre, enfumoir, et même dans ce cas, une ruche vide, mais si des abeilles repèreuses en quête de logement passent par là, voila ce qui peut arriver... Remarquez les abeilles qui volent tout autour du matériel. Le bruit des ailes est impressionnant, mais il n'y a aucun danger, les abeilles qui essaiment sont passives et n'ont aucune intention de piquer. Pour elles, c'est la fête.
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Quand un essaim naturel se pose à faible hauteur, il est souvent possible pour le capturer de placer une ruche garnie de cadres ou de barrettes contre l'essaim, alors, il ne reste plus qu'à diriger quelques abeilles vers le dessus de la ruche avec quelques légères bouffées de fumée, pour assister, après quelques minutes, à une précipitation de tout l'essaim qui prend possession de la nouvelle demeure! A ce moment vous pourrez observer les premières abeilles qui se trouvent près des cadres, "battre de rappel" (Elles battent des ailes, bien cambrées sur leurs pattes, croupions en l'air, glande de Nasanoff grande ouverte (organe olfactif émetteur qui dégage une audeur très caractéristique et agréable, rappelant l'odeur du citron). C'est l' appel au rassemblement, comme un clairon pour des soldats!
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L'essaim naturel
Essaim naturel d'environ huit kilos. Habituellement un essaim primaire pèse entre deux et trois kilos. Les très gros essaims sont en fait la réunion naturelle de plusieurs essaims qui sortent de plusieurs ruches au même moment et qui se regroupent au même endroit. Heureusement, ce n'est pas toujours le cas!
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