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  Ennemis des apis

 

L'ours et son amour
du miel est légendairement connu. S'il a pratiquement disparu en France, il existe encore dans certains pays.
Le sphinx à tête de
mort
, papillon nocturne de grande envergure. C'est la nuit qu'il pénètre dans les ruches.
L'hirondelle annonciatrice du printemps, nous paraît inoffensive, mais ne l'est pas toujours pour les abeilles.
Le joli pivert grâce à son long bec, attaque les parois de la ruche et n'a plus qu'à se servir.
Les rongeurs, certains mulots réussissent à pénétrer dans les ruches.
Les fourmis arrivent à se loger sous le toit, pour tenter de récupérer cire ou miel.
 








Le petit coléoptère de la ruche" : le nouvel ennemi des abeilles 

Originaire du Sud de l’Afrique, cet insecte infeste des ruches du Texas depuis 2002. Ce parasite, destructeur, a été mis en évidence au Portugal à l’automne 2004.
 
Des reines ont été importées par un apiculteur français du Massif Central en provenance du Texas. Elles ont ensuite été revendues à 116 apiculteurs répartis dans 56 départements dont celui du Loiret où 7 apiculteurs se sont portés acquéreurs. Les contrôles réalisés chez cet importateur, à l’arrivée des lots en provenance du Texas, n’ont pas mis en évidence la présence du parasite. A titre de précaution et pour déterminer objectivement l’état sanitaire des reines importées et contrôler une éventuelle infestation par ce petit coléoptère, les Directions Départementales des Services Vétérinaires (D.D.S.V.) concernées par l’introduction de ces reines ont reçu des iinstructions de leur Ministère, pour réaliser, dès le printemps, des visites sanitaires. Un agent de la D.D.S.V. du Loiret effectuera prochainement, avec le concours des spécialistes sanitaires apicoles, les visites des ruches susceptibles d'être infestées. En cas de contamination, les colonies devront être détruites sur ordre des services vétérinaires. L’apiculteur sera indemnisé.
Les ennemis des abeilles.
 
 
 
L'ours brun de nos fables, grand destructeur de ruches et grand amateur de miel, n'est hélas pas le seul ennemi des abeilles!
 
Et si vous n'avez pas à lutter contre celui-ci, il vous faudra néanmoins prendre des dispositions face aux rongeurs, aux insectes, aux insecticides, au froid ou à la maladie.
 
 
   
Les rongeurs:
 
Mulots, musaraignes et rats cherchent fréquemment à entrer dans les ruches qu'ils saccagent.
Il faudra donc surélever celles-ci et veiller à ce qu'elles soient parfaitement hermétiques.
 
 
Les insectes:
 
Les guêpes et les frelons n'ont de cesse de pénétrer dans les ruches, mais les abeilles les détruisent elles­mêmes.
Ce sera cependant à vous de repérer leurs nids à l'entour et de détruire leur collectivité avec des insecticides agricoles.
 
 
 
 
Les insecticides:
 
Comme nous l'avons déjà noté précédemment, le voisinage de plantes traitées par les insecticides est très dangereux pour les abeilles.
 
De plus en plus nombreux et violents, ils sont la cause d'une mortalité importante chez les pensionnaires de vos ruches.
 
Deux arrêtés ministériels du 25 et 26 février 1947, malheureusement peu respectés, limitent la période pendant laquelle l'usage des insecticides est autorisé.
 
 
A noter:
 
dans le cas où vous employez vous-même des insecticides dans votre propriété, usez-en avec modération et si malgré cela vous constatiez une mortalité excessive de vos abeilles, vous devez déclarer aux services vétérinaires de votre département que quelqu'un dans votre entourage use d'insecticide d'une façon non conforme à la loi.   
 
 
 
 
Le froid:
 
En cas de grand froid, pendant les hivers rigoureux il faut enlever les hausses, pour limiter le travail et la dispersion des abeilles.
 
Il convient aussi de protéger les ruches par des vêtements de paille ou de chiffons.
Les ruches en pavillon, entassées les unes sur les autres, se tiennent chaud et supportent mieux les basses températures.
 
Vous boucherez cependant les ouvertures du pavillon.
 
 
 
 
Les parasites:
 
Si vous les décelez, vous pourrez effectuer vous-même les quelques soins qui en débarrassent les abeilles.
Nous ne citerons ici que les plus courants:
 
 
Le pou des abeilles:
 
Il ne les tue pas, mais vit sur leur corselet, s'approche de leur bouche, les chatouille pour qu'elles régurgitent et mange alors le miel.
 
II y a deux façons de lutter contre ce concurrent: enfumez votre ruche au tabac (de 10 à 15 grammes dans le rouleau de l'enfumoir ou aspergez vos abeilles de sirop sucré.
 
Dans les deux cas, soit à cause de la fumée, soit parce que lesabeilles se sont nettoyées entre elles, les poux tombent sur le sol de la ruche.
Vous n'aurez plus qu'à les balayer et à les brûler.
 
 
La fausse teigne:
 
Elle est caractérisée par un papillon qui dépose ses oeufs dans les couvains.
Ils donnent naissance à des chenilles qui creusent des trous dans ceux-ci et mangent le miel.
 
Les abeilles s'en défendent en quittant la ruche.
 
Il sera bon de vérifier régulièrement l'apparition de ces chenilles et de les détruire, éventuellement en brûlant la ruche après avoir éloigné les abeilles par enfumage, si elles sont trop nombreuses.
 
 
L'acariose:
 
Comme la gale, elle est due à un acarien qui s'incruste dans la trachée des abeilles.
 
Deux remèdes sont préconisés: soit vaporiser l'intérieur de la ruche avec de l'alcool camphré, soit brûler la ruche comme pour la fausse teigne.


Comme tous les êtres vivants, les abeilles sont menacées par des ennemis, des prédateurs, des parasites et des maladies. Tout possesseur de ruches en fait rapidement l'expérience. Et l'adage "mieux vaut prévenir que guérir" est tout aussi valable en santé animale, donc en apiculture, qu'en santé humaine. Il correspond en outre tout à fait à notre sujet puisque ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est tout ce qui est en amont de la maladie, c'est à dire avant.

La surveillance sanitaire s'exerce à différents niveaux : national, départemental, et individuel. C'est ce dernier qui nous intéresse le plus car les actions à mettre en oeuvre constituent véritablement la prophylaxie.

Le vol du guêpier

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Il est un oiseau de rêve qui se nomme Guêpier ou Bee-Eater (ces Anglais sont simplets) ou tout simplement Merops Apiaster quand c'est un Européen ou Merops Persicus quand c'est un Perse.

Je l'ignorais (JCP, pauvre truffe!) jusqu'à ce que son vol et ses trilles m'intriguent et m'émerveillent, près de chez nous, chez nos très chers JP & Ann d'Olhar Feliz.

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Guêpiers en box serré effectuant un passage bas devant les tribunes.

Tout simplement magnifiques ! Visez les nervures apparentes sous un entoilage fait pour optimiser l'écoulement sur la couche limite.  Visez les winglets, les ailerons, les volets d'intrados et les perches de ravitaillement (avitaillement?) en vol.

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AVION, du latin Avis (oiseau), mot fabriqué en 1914 pour remplacer le mot aéroplane. Aérodynamiquement parlant, rien ne distingue l'oiseau de l'avion.

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Blue Angels en box serré effectuant un passage bas devant les tribunes

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Photo de Christian Segonne. Rendez-lui visite sur son site merveilleux. Ainsi que celui-ci et bien d'autres.

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J'avais d'abord pris le guêpier pour une hirondelle (faut être cloche ou ornithologue daltonien). Et puis JP m'a fait écouter. Alors j'ai levé les yeux et j'ai vu comme un vol de chasseurs aux couleurs chatoyantes.

Que les spécialistes me pardonnent !

Mais mon coeur n'a fait qu'un bond: Merops, tu es un fabuleux avion de chasse, planeur d'un instant, Spitfire aux ailes elliptiques, camouflé exotique. Bref, un oiseau de totale séduction à ne surtout pas mettre en cage.

Et quel son! Un vrai concert.

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Comment MOI, ou plutôt NOUS, CRETIN Ier, Roi des Pommes, ne nous sommes-nous pas intéressé à ce volatile digne de notre Royaume? Voyez-le happer une pauvre libellule qui va être traitée, au sens gastronomique.

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Il régurgitera une boulette d'élytres et de carcasse. Car le guêpier n'aime que le tendre et juteux, pas la kératine.

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Un vrai César

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Compression de Cesar Baldaccini

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Hélico arraisonné en plein vol

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Qualités de vol

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Un Cx pointu, un allongement moyen, grosso modo une charge alaire de 20 à 40 Kg au m², une géométrie variable (flèche de 0° à 90°). Et sans doute un moteur qui suce, car vu le nombre de ravitaillements en vol (libellules, sauterelles, cigales, bourdons, guêpes), notre avion a peu d'autonomie.

Vol très rapide entrecoupé de planés brefs, de voltes, de piqués toute voilure repliée (cz =0). Bref, extrêmement manoeuvrant.

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Etonnant Christian Segonne, facteur de son métier qui a su saisir cet instant de festin collectif. Le guêpier serait-il qualifié "vol de nuages" (de sauterelles) ?

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Attention, les Criquets, prenez garde de ne pas tomber sous le feu des guêpiers.

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Morane Saulnier Criquet d'après guerre, recamouflé en cigogne du IIIe Reich.

N'empêche, il a peu de chances de ne pas tomber dans le guêpier.

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Criquet égyptien ignorant encore les dangers du guêpier et prenant racine dans mon bac à menthe poivrée

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Gotcha !!!

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J'ignore encore si, à l'instar du chouca, le guêpier est acrobate et se retourne la crêpe.

Il semble bien disposé à la voltige. Positive, s'entend. A suivre de près.

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Christian Segonne est décidément un artiste graphique

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Serait-il aussi doué pour le vol vertical ? Guêpier VERTOL (Vertical take Off and Landing) ? Ou est-il encore équipé d'une tuyère à poussée vectorielle?

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Gupier_vertol_opt

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MIG 29, version OVT: deux tuyères capables de s'orienter jusqu'à 15° dans tous les sens, ce qui change tout.

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Ce qui est sûr, c'est que le guêpier a inventé avant l'heure, le dispositif des navettes spatiales et autres assemblages gigognes.

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- Hello Leduc 021, ici Merops Shuttle, éjection imminente, mission accouplée accomplie, où en êtes-vous?

- Euh Merops Shuttle de Jean Sarrail, sommes encore au contact du Languedoc, nous grimpons difficilement...

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Leduc_021_opt

René Leduc 021 à statoréacteur et son porteur Languedoc

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Pas de pitié pour les xylocopes !

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Ce que je sais aussi, depuis mon incursion dans sa vie, c'est qu'il se tape des guêpes sans se faire piquer. Il les chope, se pose et les assomme. J'ai découvert ainsi, par le biais de ma recherche, le nom de ces gros bombardiers bleu sombre que me terrorisaient. Ce sont des abeilles charpentières, des xylocopes qui ne piquent pas.

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Xylocope_opt

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Ouf!

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Je comprends maintenant pourquoi ces Black Widows s'attaquaient aux pieds vermoulus de mon chevalet de secours. Xylo, le bois. Abeille charpentière. Une abeille, dites donc!

Il n'en fera qu'une bouchée de ma bonne grosse charpentière. C'est triste. J'étais prêt à la laisser en paix en dépit de son bourdonnement infernal, surtout quand elle s'escagassait le front sur la vitre au soleil.

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A voir le guêpier roucouler, on ne se doute pas de sa voracité.

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Et hop !

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Là, c'est un vrai bourdon. Ou un faux, allez savoir. Il a dû prendre un bon coup d'assommoir sur le carafon.

Bravo M. Cornuet ! Je reviendrai vers vous ! Le peintre d'avions n'en peut déjà plus. Il se demande pourquoi il n'a pas fait peintre animalier. Le destin.

Il avait pourtant bien commencé avec les canards. Si seulement il avait connu le guêpier plus tôt !

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Canards_opt

Acrylique JCP sur toile. Période suisse.

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Joyeuse balade sur le site Christian Segonne Nature Photo

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Christian Segonne,

photographe et non moins remarquable peintre:

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Huppe_fascie_par_ch_segonne_opt

Huppe fasciée, ce qui va faire plaisir à Raymond (voir son commentaire sur cet article)

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Très belle touche où le pinceau s'accorde bien avec la plume, intensité de l'oeil, subtilité du contre-jour...

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Dernière minute

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Suite à cet article, un échange fructueux vient de s'amorcer avec Christian Segonne: échange de liens (voir ici dans Sites Amis), mais aussi échange de mails. Je sens qu'entre lui et moi, le courant est passé.

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Et pour justifier encore mieux mon propos guêpier = avion, Christian m'envoie SA photo de l'Airbus A-340 A-380 (oups! Merci Michel!), prise alors qu'il était à l'affût, chassant les milans et autres rapaces (encore de beaux planeurs) au moyen très pacifique de son Canon.

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A_380_par_c_segonne_opt
 

En plus des pesticides, les abeilles sont maintenant  menacées par un dangereux prédateur :

Alerte au frelon asiatique !!

Grâce à la mondialisation et aux facilités de transports, une espèce de frelon asiatique est apparue le Sud-Ouest où l'on a repéré les 1ers spécimen en 2004/2005.  Vespa velutina - c'est son nom- semble s'y plaire ( son climat d'origine est similaire à celui de l'Europe du Sud... ) et y proliférer inexorablement : pour l'instant rien n'est fait pour la dissuader, et les abeilles sont une fois de plus, dangereusement menacées.

Je n'aime pas particulièrement les frelons et j'en ai très peur : ils ne sont certes pas agressifs mais leurs nids sont souvent énormes et il faut faire appel à des professionnels ( ou les pompiers mais c'est payant, ce qui se comprend ) pour les détruire s'ils sont trop près des maisons, voire dans les maisons...

L'envahisseur est plus petit que les frelons communs, il est reconnaissable à sa couleur :

 frelon commun  "Vespa crabo" (source)     

 

 

      

 

 

 frelon "Vespa velutina" ( source )

"on les reconnaît à leur thorax entièrement brun noir velouté et à leurs segments abdominaux bruns, bordés d'une fine bande jaune orangé. Seul le 4e segment de l'abdomen est presque entièrement jaune orangé. Les pattes brunes, sont jaunes à l'extrémité. La tête est noire et la face jaune orangé. Cette espèce exotique est impossible à confondre avec la seule espèce de frelon vivant en France, le Frelon d'Europe, Vespa crabo, qui a le corps taché de roux, de noir et de jaune et l'abdomen jaune rayé de noir. " ( source )

A la différence des frelons autochtones ces frelons asiatiques ont des nids souvent difficilement accessibles, tout en haut des arbres ( voir par ex. un nid impressionnant de Vespa velutina installé dans un arbre près de Limeuil en Dordogne...) mais aussi, et quelque part heureusement car plus faciles à détruire, dans les habitations... 

Le danger vient du fait qu'ils s'en prennent naturellement aux guêpes et aux abeilles : ne pouvant attaquer directement les ruches chez nous (car configurées uniquement pour les abeilles), ils guettent le retour des butineuses, les neutralisent et les emportent au loin, ou dans leur nid ? Petit à petit, ils peuvent ainsi contribuer à affaiblir considérablement la population de la ruche, surtout s'ils sont nombreux... et ne parlons pas des abeilles sauvages.

C'est quand ils sont à leur poste de garde devant les ruches qu'ils seraient plus faciles à détruire, mais encore faut-il pourvoir localiser leurs nids, qu'ils édifient hélas souvent dans des arbres très hauts en forêt...

L'an dernier ce frelon était déjà bien présent dans le  Lot-et-Garonne, les Landes, la Dordogne, la Gironde et la Charente-Maritime. Déjà victimes des pesticides, du parasite varroa, dans une moindre mesure des pratiques de l'apiculture non bio, les abeilles sont particulièrement vulnérables, il ne leur manquait plus que ça !

L'invasion étant devenue impossible à maîtriser, une solution de fortune reste d'identifier l'ennemi, à ne pas confondre avec les "gentils frelons communs ", de localiser les nids et s'ils sont accessibles, de les faire détruire au plus vite.

En savoir plus :

-  wikipedia.org  

- le frelon asiatique Vespa velutina, un nouveau prédateur de l'abeille ? par Jean Haxaire

- Alerte au Frelon asiatique sur le site de l'INRA

A noter que certains apiculteurs considèrent que ce frelon "c'est de la rigolade" par rapport au terrible danger que représentent les pesticides pour leur survie.

ne pas oublier la pétition pour sauver les abeilles ... des pesticides !!

 

 

 "Quand les abeilles auront disparu, les humains n'auront que cinq années à vivre sur cette planète". Albert Einstein

Le guêpier d'Europe

 

Tout est remarquable chez le Guêpier d'Europe, non seulement ses couleurs mais aussi ses attitudes, ses comportements, sa reproduction... Rare et présent seulement à la belle saison, il est mal connu du public poitevin.

Des couleurs magnifiques

Cet oiseau est, sans conteste, l'un des plus beaux de notre territoire. De la taille d'un merle, avec un long bec fin et courbé vers le bas, son corps est très fuselé et sa queue terminée par deux plumes allongées. Ce qui frappe tout d'abord, ce sont ses couleurs magnifiques : dessus roux marron, dos jaune, les ailes et la queue sont bleu-vert, le front blanc, la gorge jaune vif soulignée d'un délicat trait noir et le dessous bleu turquoise. À celà, il faut ajouter un bandeau noir sur un œil rouge foncé. Notre guêpier se fait également remarquer par ses cris très fréquents, très sonores, à la tonalité roulée, liquide. Et comme il adore vivre en colonie, il est aisé de le repérer.
Guêpiers d'Europe © Raphaël Bussière

Un chasseur d'insectes

Le guêpier se nourrit exclusivement d'insectes qu'il capture en vol, tels que des libellules, des papillons, des coléoptères et surtout des abeilles et de nombreux bourdons, rarement des guêpes, contrairement à ce que son nom laisse entendre. À ce titre, son nom anglais, «Bee eater» (mangeur d'abeilles), est plus adapté.

Guêpier en vol avec une proie © Jean-Guy Couteau
Pour chasser, notre oiseau se poste à l'affût sur une branche morte au sommet d'un arbre, sur un fil électrique ou téléphonique, avant de se lancer à la poursuite d'une proie passant à sa portée.
Contrairement aux hirondelles, le guêpier n'avale pas sa proie en vol mais regagne son perchoir favori pour déguster son repas. Et là, le spectacle est surprenant. En effet, il cogne fortement et plusieurs fois l'insecte contre la branche, d'une part pour l'assommer, et surtout pour arracher le dard des espèces venimeuses avant de les avaler. Les parties dures, non digérées des proies, sont recrachées sous forme de petites pelotes de la taille d'une grosse olive noire.

Des nids souterrains

À la période de nidification, le guêpier creuse, dans la paroi sableuse d'une carrière ou de la rive d'une rivière, un tunnel horizontal d'un diamètre de 6 à 8 cm et d'une longueur de 60 cm à 2 m 50, terminé par une chambre ovale dans laquelle la femelle va pondre de 4 à 7 œufs. Le cycle de reproduction peut se décomposer, grossièrement, en 3 étapes d'une durée d'environ 28 jours chacune : ponte début juin, éclosion début juillet, envol des jeunes début août, départ en migration début septembre. Particularité surprenante de cette espèce, les deux parents sont souvent assistés d'un troisième oiseau, proche parent d'un des membres du couple, pour nourrir les jeunes.

Plusieurs colonies dans la Vienne

Aquarelle © Véronique Gauduchon

Le Guêpier d'Europe est très ponctuel et arrive dans notre département dans les premiers jours du mois de mai. Il est fidèle à ses sites de reproduction et la première preuve de sa nidification dans la Vienne date de 1993. Depuis cette date, les colonies, situées dans des carrières de sable et de dolomie du Lussacois, ou sur les berges de la Creuse et de la Gartempe, n'ont cessé d'augmenter en nombre et en taille. Elles font l'objet d'un suivi annuel.

Avant le fin de l'été, les oiseaux repartent pour passer l'hiver en Afrique tropicale de l'ouest (Sénégal, Ghana, Nigéria et jusqu'au Gabon), soit à plus de quatre mille kilomètres de notre département.

 

 

 

                        

Le Varroa jacobsoni
Le Varroa est un parasite acarien des abeilles. Il infeste non seulement les larves mais aussi les abeilles adultes. Il est munis d’une trompe qui lui permet de traverser la peau de l’abeille et de sucer son « sang ».
Le Varroa fut découvert en Indonésie en 1906. Ce parasite est présent en Suisse depuis 1984 et dans le canton de Fribourg depuis 1987. Il est aujourd’hui répandu dans tout le pays. Il provoque des dégâts aux colonies.
L’infestation de Varroa peut être combattue par des méthodes biotechniques ou chimiques. Si l’infestation est grave, elle peut dégrader toute la colonie. Les ouvrières quittent alors la ruche et en visitent d’autres. Elles transmettent ainsi la maladie et infectent d’autres ruches.
 
Autres ennemis
(textes et dessins tirés de La Hulotte, no 28-29, p.58)

Le sphinx à tête de mort
Protégé des piqûres par son épaisse toison et sa carapace increvable, le Sphinx pénètre de nuit dans la ruche et se gave de miel.
 
Le frelon
Il attaque les abeilles au vol et les dévore sur le champ.
 
Le grand méchant pou (des abeilles)
Cet adorable petit diptère se promène sur le ventre de l'ouvrière. De temps à autre, lorsqu'il a faim, il se rend jusqu'à la bouche de l'abeille et se met à lui faire des chatouilles: ce gratouillis intolérable a pour effet de faire sortir un peu de miel en provenance de l'estomac. Hou ! Qu'il est rusé ce grand méchant Pou !...

 
La mésange nous picore quelques abeilles,
Le lézard sait bien trouver son garde manger,
L'araignée tisse sa toile et attend sa victime,
Le frelon et la guêpe sont des ennemis impitoyables,


La nature est parfois cruelle, mais c’est la règle du jeu
Welcome to Bees world مرحبا فى عالم النحل
 
Mr Rakeb et Mr Hamzaoui
 
Tout en remerciant Oustedh Mouley de son aide.
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la colonie des abeilles

les ouvrieres

les males

la reine

les predateurs

Le Miel

La gelée Royale




Mecheria Naama 45100









































































 
Mecheria Wilaya de Naama This website was created for free with Own-Free-Website.com. Would you also like to have your own website?
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